Présentation
Porte du Littoral Varois, station touristique et balnéaire, Saint Cyr sur Mer, à mi chemin entre Toulon et Marseille, est incontestablement une ville aux charmes authentiques.
Présentation
Un site d’exception
Très appréciée pour son climat, son accueil, ses ports et ses plages, elle permet également à ses nombreux visiteurs de découvrir un patrimoine naturel d’une grande richesse : la baie des Lecques, les calanques, le sentier du littoral pour n’en citer que quelques uns. Musée de Tauroentum, site gallo-romain, réplique miniature de la statue de la Liberté, Centre d’art Sébastien : la variété et la qualité de son offre culturelle témoignent d’une volonté affirmée de mettre en valeur l’art et le patrimoine local.
Un cadre de vie unique
Destination accessible à vocation familiale, sa qualité de vie continue à séduire de plus en plus de touristes mais aussi de nouveaux habitants attirés par sa nature, ses services et la proximité des agglomérations de Toulon et Marseille.
Saint-Cyr-sur-Mer s’étend sur un territoire de 2115 ha, idéalement réparti entre zone agricole, zone naturelle et zone urbanisée. Soucieuse de préserver un cadre de vie unique, la Ville s’attache à sa protection, son entretien et sa valorisation dans une perspective de développement durable.
Patrimoine
A la découverte de Saint-Cyr
Prêt à vivre en famille un voyage dans le temps ?
Découvrez les enquêtes d'Anne Mésia, la célèbre magicienne et son parcours ludique à Saint-Cyr-sur-Mer !
Il s'agit d'un jeu de piste numérique pour contribuer à la découverte de notre Ville.
Libérez les habitants du site du sortilège et résolvez l'énigme pour recevoir votre diplôme d'éveilleur mémoriel avec votre photo souvenir.
Pour jouer :
- Téléchargez l'application gratuite "les enquêtes d'Anne Mésia"
- Recherchez et téléchargez le parcours "Anne Mésia à Saint-Cyr-sur-Mer"
- Durée du jeu : 1h30, point de départ : Office de Tourisme, PLace de l'Appel du 18 Juin
Plus d'infos auprès de l'Office de Tourisme de la Ville au 04 94 26 73 73
Les sources du terroir
Le terroir saint-cyrien est essentiellement viticole. Depuis l’Antiquité, son histoire est étroitement liée à celle de la Ville.
L’implantation de la commune dans le bassin du Beausset y fait pour beaucoup. En effet, la situation géographique et la géologie des lieux sont considérées comme des atouts de taille qui expliquent « la noblesse » des fameux vins AOC de Bandol, dont le cépage principal est le mourvèdre noir.
En 1865, la superficie plantée en vignes sur Saint Cyr sur Mer s’élevait à 1038 ha. Après la seconde guerre mondiale, la restructuration progressive de la viticulture va réorienter la production vers plus de qualité avec l’obtention de l’appellation Bandol origine contrôlée.
Aujourd’hui, près de 350 ha sont occupés par la Vigne. Saint Cyr sur Mer compte plus d'une centaine de coopérateurs et 11 domaines viticoles. En 2014, la production avoisine les 11655 hectolitres dont 6015 hectolitres de Bandol.
Le vignoble de la Bourrasque (63 ares) :
Depuis le 25 mai 2002, la commune est propriétaire du Moulin de Marini et des vignes environnantes. Ces dernières sont exploitées en régie municipale. Ainsi, Saint Cyr sur Mer est l’une des seules communes viticultrices de France. Autrefois, le Moulin fournissait de l’huile d’olives.
La Maison du terroir et du patrimoine
Le patrimoine agricole est célébré tout au long de l’année par une exposition permanente présentée à la Maison du Terroir et du Patrimoine. Cette ancienne chapelle devenue tour à tour moulin à huile, lieu d’habitation, siège du syndicat des vins de Bandol, est aujourd’hui propriété de la Communauté d’Agglomération Sud Sainte Baume (CASSB).
Inaugurée le 27 juin 2007, la Maison du Terroir est avant tout un observatoire et une vitrine du patrimoine géologique, archéologique, historique du territoire communautaire. Elle poursuit, entre autres, l’objectif d’allier tourisme, patrimoine, démarche culturelle et sensibilisation à l’environnement.
+ Fontaines
Un patrimoine naturel à préserver
Des espaces forestiers mis en valeur
Riche en espaces naturels, la Ville participe à la valorisation et à l’entretien de plus de 700 ha (1/3 de son territoire) dont la chênaie de la Gâche, forêt communale de 45 ha.
Poumon vert de Saint-Cyr, elle a bénéficié ces dernières années de nombreux aménagements : ouverture de pistes, débroussaillement, créations d’aires de retournement et de parcelles d’emblavure et mise en place de citernes.
Parce que la lutte contre les incendies nécessite une surveillance permanente des espaces forestiers, les Patrouilles des Sapeurs Pompiers du Var, Gardes du Littoral et Bénévoles du Comité Communal Feux et Forêts veillent à préserver ces espaces naturels.
Histoire
Les premiers Saint-cyriens
L’histoire de Saint Cyr commence à l’époque néolithique vers 4000 ans avant JC. Les débris de silex et de poterie retrouvés sur plusieurs sites autour du quartier de la Madrague témoignent d’un habitat sédentaire : les premiers Saint cyriens vivaient à l’âge de la pierre polie.
Des fouilles effectuées au début du XX° ont révélé une occupation humaine continue sur une large période, autour de cette zone : les ligures, peuple issu de l’âge de bronze, sont rapidement assimilés par les grecs, qui leur apprennent « à tailler la vigne et à faire le vin » puis les romains qui font fructifier l’héritage grec.
Amphores, poteries, dolium : ces d’indices concordent à prouver l’existence à cette époque de centres industriels et de lieux spéciaux de fabrication, et par conséquent de lieux de commerce. Ces objets sont aujourd’hui exposés au Musée de Tauroentum.
Des fouilles effectuées au début du XX° ont révélé une occupation humaine continue sur une large période, autour de cette zone : les ligures, peuple issu de l’âge de bronze, sont rapidement assimilés par les grecs, qui leur apprennent « à tailler la vigne et à faire le vin » puis les romains qui font fructifier
Les origines antiques de Saint Cyr sur Mer
La découverte de vestiges antiques a contribué à alimenter la légende de la cité du même nom. Cette dernière s’étendait sur une zone située entre la Madrague, Les Baumelles et Le Plan de la Mer.
Les historiens ne sont pas parvenus à établir de manière certaine la présence d’une escale grecque fondée en 536 avant JC, appelée Taurois, devenue Tauroentum (période romaine). En l’absence d’éléments probants, il est légitime de se convaincre que des grecs venus de Phocée aient pu s’échouer dans la baie des Lecques pour s’y installer.
Au 1er siècle de notre ère, les romains apprennent à tirer parti des lieux. Bâtisseurs hors pair, ils construisent une « villa » (actuel musée de Tauroentum), autour de laquelle s’organise la vie économique que l’on imagine aisément prospère. La villa gallo-romaine est un lieu d’habitation, mais également le centre d’exploitation d’un domaine agricole.
Au 3ème siècle, un cataclysme l’engloutit. « L’effondrement» se situerait au niveau du quartier du Plan de la Mer : l’existence d’un port important en ces lieux est avérée, ce qui suppose des échanges commerciaux intenses, notamment des exportations de vin. Avec la disparition de la cité antique, les survivants quittent le bord de mer inhospitalier, ses marécages et ses sables mouvants, pour se réfugier dans les terres.
De Sanctus Syrius à Saint Cyr Sur Mer
Du 5ème au 6ème siècle, la région est en proie aux invasions barbares, ce qui explique que les habitants gagnent les hauteurs où se situe Cathédra (en provençal, la Cadière).
Jusqu’au X° siècle, le territoire compte très peu d’âmes.
A partir de ce siècle, le terroir de Cathédra comprend, outre Bendorium (Bandol), Sanctus Syrius (Saint Cyr). Cette dernière est un hameau modeste dont le nom fait référence à Saint Cyr, fils de Sainte Julitte. Les terres appartiennent à Conrad le Magnifique, roi de Bourgogne et d’Arles, qui les offre par la suite à Guillaume 1er, Comte de Provence, pour le récompenser d’avoir chassé les Sarrazins. Celles-ci passent successivement entre les mains de Guillaume II qui en fait don à sa seconde épouse et à son frère Honoré, évêque de Marseille. En octobre 966, les moines de Saint Victor de Marseille sont les nouveaux donataires.
De fait, un grand nombre de textes omettent le nom de Saint Cyr sur Mer dont l’histoire se confond avec celle de la Cadière jusqu’au 6 juillet 1825, date à laquelle les hameaux de San-Céri et des Lecques sont détachés de cette Commune par ordonnance du roi Charles X.
A cette date, San-Céri s’étend sur 2100 ha pour 1300 habitants, comprend 53 habitations. Aux Lecques, 33 bâtisses sont dénombrées. A la Madrague, 8 sont recensées.
En 1838, la Ville se nomme Saint-Cyr-de-Provence. Par décret présidentiel du 21 octobre 1907, la Commune devient officiellement Saint-Cyr-sur-Mer.